Pourquoi donner une dimension culturelle aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris ?
La dimension culturelle est inhérente aux Jeux Olympiques. En effet, il s’agit de la seule compétition sportive qui inclue une dimension culturelle. C’est Pierre de Coubertin avec le pentathlon des muses qui a instauré des compétitions artistiques d’architecture, de littérature, de musique, de peinture et de sculpture de 1912 à 1948. Depuis les Jeux Olympiques de Barcelone en 1992, l’Olympiade Culturelle est apparue et développe pour chaque édition une programmation artistique d’ampleur. À Paris 2024, nous avons fait le choix d’éditorialiser l’Olympiade Culturelle sous le prisme du lien entre l’art et le sport mais aussi des valeurs olympiques et paralympiques que sont l’amitié, le respect, l’excellence, la détermination, l’égalité, l’inspiration et le courage. Ce choix permet de montrer les valeurs communes qui réunissent l’art et le sport comme l’excellence, la recherche de performance et la précision du geste. L’olympisme se veut comme un moyen de renverser les cloisons en rapprochant des univers qui partagent des valeurs et des objectifs communs.
Pour la Grande Dictée des Jeux, les auteurs vont écrire un texte inédit sur les trois thèmes de la devise olympique : plus vite, plus haut, plus fort. Que vous inspire le lien entre l’écriture et l’olympisme ?
La littérature est constitutive du patrimoine culturel de l’olympisme et essentielle à la construction de la mémoire olympique. Ces écrits resteront et seront des témoignages de l’Olympiade Culturelle mais également des Jeux de Paris 2024. Il est aussi important de rappeler que le français est la langue officielle des Jeux Olympiques. Encore aujourd’hui, avant un combat d’escrime, l’arbitre s’exprime en français ! Inviter des auteurs à écrire un texte en lien avec cette devise olympique, c’est une belle initiative qui fera dialoguer la création littéraire et l’histoire des Jeux.
Seriez-vous tentée de préconiser la pratique de 30 minutes de sport et de lecture pour tous et tous les jours ?
Oui, tout à fait. Et c’est aussi la volonté de Paris 2024 avec des programmes comme l’Olympiade Culturelle ou les 30 minutes d’activité physique quotidienne à l’école. À l’heure du tout numérique, allier le muscle à l’esprit reste le plus beau des défis.
